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23 juillet 2022 6 23 /07 /juillet /2022 09:22

Une triste affaire que celle là...

Babalo Ndwayama, un étudiant noir de l'Université de Stellenbosch est réveillé au petit matin dans sa chambre par un autre étudiant, blanc celui là, qui se met à uriner sur son bureau, son ordinateur, ses affaires...

Il adopte alors la bonne attitude: il prend son téléphone et filme la scène en questionnant l'intrus sur son attitude.

"Garçon... (Boy, terme plutôt méprisant quand on s'adresse à un Noir), c'est ce qu'on fait aux garçons noirs" et il est reparti.

Inutile de vous dire que le gars était saoul, qu'il vient de la petite ville de Worcester se situant à 50km de Stellenbosch, que son père travaille dans une ferme, que ses profs de secondaire, là bas, sont abasourdis par la nouvelle car c'est, parait-il, un bon garçon... mais voilà, quand le degré d'alcool abaisse le niveau de vigilance, le racisme atavique semble reprendre le dessus. Et encore, il ne semble pas qu'il y ait eu, dans ce cas précis, cet "effet de groupe" délétère qui peut aussi jouer dans certains comportements.

Bien évidemment, l'étudiant blanc a été renvoyé de l'université et sera poursuivi.

Bien évidemment, l'ANC, les associations et les syndicats d'étudiants noirs ont protesté sur le campus contre cette situation récurrente, pendant que Babalo Ndwayama, dans une attitude très digne, "ubuntu-esque" envers son agresseur, souhaite apaiser les choses. "I would forgive him" (Je lui pardonnerais) dit il avec une sincérité touchante dans la vidéo suivante:

Je doute que cela change les choses dans ces bonnes familles afrikaans mais j'ose espérer que l'Université de Stellenbosch, elle, prendra des mesures qui iront dans le bon sens, sous la férule de son Chancellier, l'ancien juge de la cour suprême et de la cour constitutionnelle, Edwin Cameron, un super Monsieur qui s'est toujours battu pour les droits de tous les Sud-Africains, notamment séropositifs... comme lui. Il est aussi mécène de foyers, de cliniques pour enfants:

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19 janvier 2021 2 19 /01 /janvier /2021 07:47

Je ne sais pas ce que disent les paroles de cette complainte de Bongeziwe Mabandla, mais j’écoute régulièrement cette chanson depuis notre retour en Afrique du Sud.

Pleure, ô pays bien-aimé

 

 « Cry, the Beloved Country » est un roman de l'écrivain sud-africain Alan Paton, publié en 1948, année de l’arrivée au pouvoir du National Party. Ce sont les premières lois de « l'apartheid » et une ségrégation raciale systématique dont sont alors victimes les Noirs.

 

Aujourd’hui, dans ce pays qui n’est pas le mien, mais que j’aime profondément, c’est une autre ségrégation qui s’est installée, c’est un autre drame humain qui se joue.

D’un côté, un peuple qui souffre, qui a du mal à survivre et de l’autre, Mandela doit se retourner plusieurs fois par jour dans sa tombe, des hommes politiques qui pillent littéralement le pays, le saignent sans aucun scrupule. Ils n’ont pas attendu le départ de Madiba pour le faire. Dès le mandat de son successeur, Thabo Mbeki (1999/2008), la corruption s’est généralisée pour devenir un fléau sous Jacob Zuma (2009/2018), au point de parler de « state capture » (capture d’Etat).

 

On espérait beaucoup de l’arrivée de Cyril Ramaphosa, premier milliardaire noir du pays, à la tête du pays en 2019, mais les choses n’ont fait qu’empirer malgré les effets d’annonce, le procès intenté à Jacob Zuma...

 

La crise du COVID est révélatrice de cette déliquescence avec des scandales presque tous les jours, impliquant enfants, époux de femmes placées au plus hautes fonctions.

 

Le principe est toujours le même depuis des années : des appels d’offre pipés, remportés par des proches du pouvoir.

Khusela Diko, membre du comité exécutif provincial (PEC) de l’ANC du Gauteng, est porte-parole du gouvernement. Son mari, Madzikane II Thandisizwe Diko, est l'unique directeur de Royal Bhaca, qui a obtenu deux contrats d'une valeur de 47 millions de rands (2,6 millions d’euros) et 78 millions de rands (4,3 millions d’euros) pour la fourniture et la livraison d'équipements de protection individuels, de matériels divers liés à la crise sanitaire.

Un rapport montre que Royal Bhaca et d'autres bénéficiaires ont facturé jusqu'à sept fois le coût des biens et services, bien au-dessus des prix réglementés par le département national de santé.

Par exemple, Royal Bacha a facturé au département de la santé du Gauteng, 58 rands par masque chirurgical au lieu des 12,48 rands règlementaires, 85 rands par unité de 500 ml de désinfectant à l'alcool Actigerm au lieu des 46,37 rands règlementaires et 7 rands par sac de déchets médicaux, dont le prix s’élève à 1,80 rand l’unité…

Ce sont des milliards qui sont ainsi détournés, mettant le pays sur la paille.

 

A côté de cela, des millions de personnes se retrouvent au chômage à cause du COVID et touchent une aide mensuelle exceptionnelle de R350 (un peu moins de 20 €), quand cette dernière arrive car le système de distribution des aides sociales mis en place par le SASSA (South African Social Security Agency) est calamiteux. Chaque mois, des millions de personnes sont obligées de faire la queue pendant des heures, voire de dormir sur place pour obtenir cette aide et survivre.

 

A cette ségrégation s’ajoute un manque fondamental d’empathie de la part de ces puissants. Il y a quelques jours, des milliers de personnes pauvres et désespérées faisaient la queue devant le bureau de Sassa à Bellville, à Cape Town. La ministre du développement social, Lindiwe Zulu, en visite sur place, leur a demandé de maintenir les protocoles de distanciation sociale et comme elle n’obtenait pas satisfaction, elle a fait bombarder la foule par des canons à eau. Après cet incident, elle a déclaré aux journalistes: «Personne ne voudrait jamais utiliser des canons à eau juste pour le plaisir. Mais la situation devenait vraiment incontrôlable et les gens refusaient de s’éloigner les uns les autres».

Je vous conseille de regarder le reportage de SABC ci dessous, dont est extrait cette impression d'écran

Je vous conseille de regarder le reportage de SABC ci dessous, dont est extrait cette impression d'écran

Anton Ressel, consultant en « business » à Fetola, société travaillant dans l’innovation sociale, explique très bien le phénomène et notamment l’avènement des « tenderpreneurs » (soumissionnaires). Pour The Star, journal sud-africain, le tendepreneur est «quelqu'un de politiquement bien connecté qui s'est enrichi grâce au système d'appel d'offres du gouvernement».

 

Et vous retrouvez des « tenderpreneurs » à tous les niveaux, de la petite ville jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, en passant par les provinces.

Le principe est le même à tous les échelons : un appel d’offres est lancé et le marché est attribué à une entreprise à un coût bien supérieur aux services rendus. Le surplus va dans les poches de t’entrepreneur et des fonctionnaires qui attribuent le marché.

 

Aujourd’hui, selon Anton Ressel, 80% des « jeunes entrepreneurs noirs sud-africains » n’ont absolument aucune entreprise au-delà de l’économie artificielle liée aux appels d’offres du gouvernement, de la province ou de la municipalité.

 

Et il prend l’exemple d’un jeune homme qui entend parler d’un appel d’offres pour l’entretien des espaces verts dans une petite ville du coin. S’il connaît un fonctionnaire bien placé et même s’il n’a jamais allumé une tondeuse de sa vie, il va créer une entreprise au joli nom d’ « Ubuntu Garden Services » et la semaine suivante, il remportera l’appel d’offre de R 65000, battant sans aucun doute ceux qui pratiquent l’aménagement paysager depuis des années.

Ensuite, « Ubuntu Garden Services » soustraite le travail à une autre entreprise pour un prix dérisoire avec la certitude d’un travail bâclé.

 

Quand il s’agit de secteurs plus sensibles comme la construction des routes, le réseau des eaux usées, on peut facilement imaginer les conséquences de cette corruption généralisée.

 

Enfin, à ce petit jeu, certains hommes politiques s’enrichissent considérablement et se constituent des cagnottes qu’ils utilisent lors des élections.

 

Aujourd’hui, en Afrique du Sud, les coupures de courant sont quotidiennes, alors qu’il y a quarante ans, le pays « surproduisait » de l’électricité qu’il revendait aux pays limitrophes. 

 

Aujourd’hui, bon nombre de municipalités sont en état de faillite.

 

D’année en année, on observe fatalement une dégradation des conditions de vie, notamment pour les plus précaires. Impossible de se constituer un matelas social en cas de coup dur. Les caisses sont inexorablement vides et la crise du COVID a mis en exergue cette gestion calamiteuse de l’Afrique du Sud, ancienne nation riche du continent.

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13 mai 2018 7 13 /05 /mai /2018 21:11

A votre avis, quelle est la 3ème religion sud-africaine?

Vient tout d'abord "la religion". "La religion" est une question importante et comme les églises sont nombreuses à la mode nord-américaine, on vous demandera assez facilement à quelle église vous êtes rattachés. Et quand vous répondez que vous êtes athée, vous sentez aussitôt une chape de plomb s'abattre sur vous. L'athée est suspect. Et je me souviendrai toujours de cette brillante élève de la Rhenish Highschool. Nous revenions d'un voyage linguistique à Villard de Lans et elle me demande si elle peut me poser une question. Visiblement, elle est perturbée. "Monsieur, aucune des familles dans lesquelles nous étions n'allait à l'église". Je ne peux que confirmer le fait que peu de Français sont pratiquants. Et là, cette question: "Monsieur, comment ces personnes qui ne vont pas à la messe peuvent distinguer le bien du mal..." 

La seconde religion chez les Blancs, c'est le rugby et enfin, la troisième: le vélo.

Impossible de revenir ici sans aller à la messe du vélo le samedi. Le week-end dernier, j'ai communié à Grabouw puis hier, à Caitzdorp...

Course de Grabouw
Course de Grabouw
Course de Grabouw
Course de Grabouw
Course de Grabouw

Course de Grabouw

Le samedi matin, la ferveur vient très tôt, bien avant le départ.

Au lever du jour, en prenant la N2 vers Grabouw, on prend sa place dans le cortège de voitures qui montent vers Sir Lowry's Pass, plein de voitures avec des vélos dans le coffre, sur le support à l'arrière.

Les gars me doublent -et me redoubleront certainement un peu plus tard dans d'autres conditions- et je leur souris béatement. J'ai envie de leur crier "Wouhouhhh! We are going to the same party, guys...!"

Et l'on s'approche du Grabouw Country Club, haut lieu des "social events". Une petite pensée pour Serge. La première fois que je suis venu là, c'était pour le Wine2Whales de 3 jours. Sur le terrain, on avait nos tentes et devant, ce magnifique plan d'eau qui est l'ombre de lui même aujourd'hui, avec cette terrible sécheresse. Depuis le Wine2Whales, j'y suis revenu plusieurs fois, notamment avec Jean-Louis et Astrid pour le X-Terra, triathlon avec de la natation, du VTT et du trail. Étant donné le niveau de l'eau, je me demande où l'édition de cette année a été organisée.

En tout cas, les paysages sont magnifiques, avec ces couleurs d'automne...

... et une course à la hauteur, avec son lot de single tracks, de caillasses et de sable. Je suis content de terminer cette "long route".

La Red Stone Hills race de Calitzdorp
La Red Stone Hills race de Calitzdorp
La Red Stone Hills race de Calitzdorp
La Red Stone Hills race de Calitzdorp
La Red Stone Hills race de Calitzdorp
La Red Stone Hills race de Calitzdorp
La Red Stone Hills race de Calitzdorp
La Red Stone Hills race de Calitzdorp
La Red Stone Hills race de Calitzdorp

La Red Stone Hills race de Calitzdorp

La seconde course a eu lieu dans le Little Karoo, au milieu de ce triangle magique Calitzdorp / Swartberg Pass / Oudtshoorn, avec des pistes magnifiques, du paysage minéral...

Dans le coin, on croise de l'ancêtre de Khoi San et du Boer rustique. Les trophées pour les vainqueurs sont à l'image des organisateurs et des participants, des Boers qui arrivent avec les vélos dans la remorque et trois générations s'apprêtent à prendre le départ. Aux ravitaillements, de la saucisse en pagaille et des gâteaux au miel. Pendant la course, je discute avec quelques gars et à la fin, l'un d'eux revient vers moi. Il a 65 ans et prépare l'Iron Man de Port Elisabeth. il vient trinquer avec deux verres et une bouteille de son cru.

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11 décembre 2016 7 11 /12 /décembre /2016 14:44

Pas beaucoup de temps pour écrire mais je ne peux pas laisser passer cette information.

Alors, pour ceux qui n'auraient pas le temps de lire l'article complet du Huffington Post, sachez que des branquignols ont ouvert une fausse ambassade des USA dans un quartier déshérité de Accra, la capitale du Ghana.

Cette fausse ambassade a fonctionné pendant dix ans sans que les Américains et leur service de renseignement ne s'en rendent compte. Elle délivrait de vrais visas, des permis de conduire et des documents officiels américains...

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6 août 2016 6 06 /08 /août /2016 08:33
Elections municipales: surprenante Afrique du Sud

Les élections municipales ont eu lieu mercredi en Afrique du Sud, mais les résultats définitifs ne sont tombés que jeudi dans l'après-midi, et c'est une petite révolution.

L'Afrique du Sud était jusqu'à présent arc-boutée sur les clivages hérités de l'apartheid: d'un côté une population noire ne se voyant pas voter pour un autre parti que l'ANC, le parti de Mandela, le parti de la libération, malgré une corruption qui a atteint des sommets, et d'un autre côté, les Métis et les Blancs regroupés dans le seul parti d'opposition crédible, le Democratic Alliance (DA).

Ce dernier était conduit jusqu'à l'année dernière par Helen Zille. Cette ancienne journaliste blanche, qui a combattu contre l'Apartheid, est devenu mairesse de Cape Town avant de prendre la tête de la seule des 9 régions qui n'était pas administrée par l'ANC, la région du Western Cape. Il faut dire que dans le Western Cape, l'association des Blancs et des Métis constitue 50% de l'électorat. Helen Zille a laissé l'année dernière les rênes du parti à un jeune Noir de 36 ans, Mmusi Maimane, originaire de Soweto, marié à une femme blanche, formant ainsi un couple mixte, ce qui est encore rare en Afrique du Sud (photo).

Et cette année, l'ANC a gagné les élections grâce à ses résultats dans les zones rurales. En revanche, après Cape Town, le DA est en passe de gagner 2 autres grandes agglomérations d'Afrique du Sud: Port Elizabeth mais aussi Pretoria.

Les Sud-Africains avaient peur que les laissés pour compte de la politique désastreuse de l'ANC se tournent vers le EFF (Economic Freedom Fighters), un parti créé par Julius Malema, ancien président des Jeunes de l'ANC et fervent supporter de Mugabe.
Cela n'a pas été le cas même si le EFF a progressé et c'est une véritable surprise. Espérons à présent que le DA se montrera à la hauteur de l'espoir qu'il a suscité.

J'ai bien aimé cet article sur les résultats des élections et plus particulièrement le leader du DA à Port Elizabeth, Athol Trollop, un ancien fermier blanc, parlant couramment le Xhosa.

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6 mai 2016 5 06 /05 /mai /2016 12:29

Si vous consultez la presse sud-africaine aujourd'hui, vous risquez fort de tomber sur un certain nombre d'articles sur la corruption omniprésente et son cortège de mauvaises nouvelles sur le plan économique.

Alors, quand au détour d'un article, vous tombez sur une histoire simple, pleine de bon sens et d'espoir, vous reprenez espoir...

Tous les ingrédients sont là: des fermiers blancs coopératifs, des Zimbabwéens éduqués qui ont l'opportunité de monter une petite entreprise qui prospère.

L'article de News 24 est écrit dans un anglais facile et les lecteurs francophones n'auront aucun mal à le lire.

Une belle histoire comme on aimerait en lire plus souvent...
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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 11:09

Le voyage touche à sa fin, avec une dernière étape à Johannesburg, pour ceux qui repartent à La Réunion, puis retour à Cape Town. Une fois passée la ville de Bloemfontein, on quitte la Beauce sud-africaine et commence la belle route à travers le Karoo. Pas vraiment le temps de s'arrêter pour faire des photos au soleil couchant.

Rouler dans ce vieux minibus qui tourne comme une horloge, 8 000 km de plus et 250 000 km au compteur. J'avais au fond de moi un petit doute, malgré les déclarations de mon garagiste, la peur de nous retrouver en rade au "milieu de la pampa"!

Rouler à présent léger, à écouter Rodriguez pendant que Simon dort -il a dormi plus de quatre heures!- et récupère de ses folles soirées avec ses soeurs.

Mission accomplie. On rentre à la maison, avec de belles images en tête, mais avec le sentiment que tout de même, la plus belle région d'Afrique australe, c'est quand même le Western Cape.

Fin du ZimBotsNam tour
Fin du ZimBotsNam tour
Fin du ZimBotsNam tour
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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 18:59

L'endroit magique, le plus photographié de Namibie... et tous les matins, les touristes qui s'amassent à la porte du parc pour rentrer au lever du soleil, avant que la lumière n'écrase les couleurs ocres du sable et roulent comme des malades pour arriver les premiers au niveau des dunes immaculées.

Nous avons tenté l'inverse, avec une visite en fin d'après-midi, quand le gros des troupes a quitté le site et ce fut un bon choix. Nous étions seuls, seuls à escalader Big Daddy, seuls dans Death Valley et seuls à attendre que le gars de NWR vienne nous chercher avec son 4x4, en se demandant s'il ne nous avait pas oublié!

Sossusvlei
Sossusvlei
Sossusvlei
Sossusvlei
Sossusvlei
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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 15:51

Nous retrouvons l'Océan et la civilisation avec Swakopmund l'Allemande & Walvis Bay la Britannique, le temps de déguster quelques huîtres de la région et l'eisbein, le jarret de porc façon germanique, avec pommes de terre et choucroute.

Côté visites, nous ne pouvions pas faire abstraction du tour en catamaran à partir de Walvis Bay, histoire de découvrir la riche faune de cette baie avec Marko.

Avec son épouse, ils viennent de vendre leur société mais il donne un coup de main ponctuellement au nouvel acheteur en guidant certains groupes. C'est un guide hors pair, tant au niveau des informations qu'il dispense que du contact avec les clients, devançant les demandes.

Et comme il est beau gosse, les femmes de la famille étaient sous le charme et n'écoutaient pas forcément tout ce qu'il disait.

Au bout de quatre excursions en sa compagnie, je n'ai pas eu grand chose à rajouter au document rédigé à l'attention de nos clients francophones qui ont parfois du mal à comprendre les explications données en anglais.

Swakopmund & Walvis Bay
Swakopmund & Walvis Bay
Swakopmund & Walvis Bay
Swakopmund & Walvis Bay
Swakopmund & Walvis Bay
Swakopmund & Walvis Bay
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28 juillet 2015 2 28 /07 /juillet /2015 10:26

La Namibie est une destination touristique bien particulière de part la taille du pays, son réseau routier constitué en grande partie de pistes et enfin son offre en termes d'hébergements.

Les hébergements traditionnels, hôtels, lodges, guest-houses ou guest-farms, sont moins nombreux et bien plus chers qu'en Afrique du Sud. Les frais de construction puis d'exploitation (approvisionnements en nourriture, voire en électricité avec leur propres générateurs...) sont plus importants et ces structures visent une clientèle plutôt le haut de gamme.

Du coup, deux autres formules alternatives sont proposées et permettent d'éviter ces hébergements traditionnels.

Les "overland trucks", tout d'abord, qui transportent tout le matériel de camping et parcourent ainsi la Namibie avec une vingtaine de touristes, un chauffeur et un guide. Tout le monde participe aux différentes tâches, à la confection des repas et cette formule est très populaire auprès de la jeune clientèle, notamment du nord de l'Europe.

La seconde façon d'éviter les hébergements et d'être au plus près de la nature consiste à louer un pick-up aménagé avec tentes sur le toit.

Enfin, pour ceux qui ont les moyens, il y a les hébergements de luxe avec transport en petits avions privés, les "fly safari".

Tourisme en Namibie
Tourisme en Namibie
Tourisme en Namibie

Vue la configuration de notre petit groupe, l'âge de Papy et Mamie, la température extérieure pendant la nuit (5°C par endroit) et enfin, le refus catégorique de ma chère et tendre pour qui une chambre -a fortiori, une tente!- sans salle de bain attenante est inenvisageable, nous avons opté pour les hébergements traditionnels, avec quelques lodges sympa.

Tourisme en Namibie
Tourisme en Namibie
Tourisme en Namibie
Tourisme en Namibie
Tourisme en Namibie
Tourisme en Namibie
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