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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 13:56

Depuis jeudi soir, le Monde est Madiba.

Je ne vais pas en rajouter. Tout a été dit.

Vous trouverez sur le blog des articles plus anciens sur mon affection pour Nelson Mandela.

Je suis content de cette ultime reconnaissance universelle, ému par cette ferveur notamment chez les petites gens du monde entier, perplexe devant les larmes de crocodile versées par certains politiciens d'ici et d'ailleurs.

Le plus surprenant pour moi, c’est l'attitude des Sud-Africains qui communient et célèbrent Madiba en pleurant mais surtout en chantant et en dansant. Je n’imaginais pas cela, mais c'est à l'image de ce peuple dont on a beaucoup à apprendre.

 

 

Le Monde est Madiba
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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 13:34

... pour ceux qui ne connaissent pas encore l'épreuve...

 

 

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 09:20

Les agences me demandent des images vidéo de nos circuits vélo.

J’ai profité d’avoir un petit groupe à gérer pour prendre quelques images...

J’ai monté un premier film pour les clients québécois.

Quand j'aurais un peu de temps, je puiserai dans ces rushs pour en extraire un petit clip de 3 à 4 minutes que je mettrais en ligne à la place de celui-ci.

Vous avez donc quelques semaines pour profiter de l'accent québécois car dans la version finale, il n'y aura que du vélo!

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 22:01

... parce qu'il n'y a pas mieux pour décrire l'actualité africaine ou sud-africaine.

 

Zuma a déclaré dans un discours que le gouvernement était connecté à Dieu... rien que çà.

Zuma a déclaré dans un discours que le gouvernement était connecté à Dieu... rien que çà.

L'Union Africaine menée par ses dictateurs souhaite quitter la Cour Pénale Internationale...

L'Union Africaine menée par ses dictateurs souhaite quitter la Cour Pénale Internationale...

La jeunesse sud-africaine sacrifiée.

La jeunesse sud-africaine sacrifiée.

De la difficulté d'être porte-parole... valable aussi pour la France

De la difficulté d'être porte-parole... valable aussi pour la France

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 16:01

Décider de passer un mois dans un township en hiver, en famille, avec tes deux petites filles de 2 et 4 ans... et R 3000.00 en poche, cela interpelle.

Certains diront que ce sont des malades, notamment d'exposer leurs jeunes enfants à des conditions de vie pareilles.

D'autres salueront le courage et l'empathie nécessaires pour mener à bien ce projet.

Je ne sais pas si j'en serais capable. Ce n'est pas l'inconfort qui me poserait problème, mais le regard des habitants de Mamelodi, la façon dont ils percevraient cette démarche, même si je suis convaincu, à la lecture du blog de ces deux jeunes de 34 ans, qu'elle est avant tout "humaine". Leur souhait n'était pas de travailler à un nouveau concept de téléréalité, d'utiliser cette expérience a des fins mercantiles aux relents voyeuristes.

Leur objectif premier était de comprendre comment vivent les deux tiers des Sud-Africains et leur blog est très intéressant.

Comment s'organise une famille avec R100.00 (8€) par jour, quand 47% de votre revenu mensuel est dépensé dans les transports?

Le rand qui perd actuellement de sa valeur n'arrange pas les choses et le coût de la vie augmente, fragilisant d'autant plus cette population défavorisée.

Quel est le sentiment de ces Sud-Africains qui ne voient pas leur sort évoluer depuis 1994?

Ont-ils été confrontés à la violence dans le township?

Le ton du blog me semble juste, sans angélisme... à lire.

 

Vidéo en anglais

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 16:57

J'ai "plus drôle" que l'article du Figaro sur cet hôpital zimbabwéen qui a mis en place une taxe de 5 dollars à l'encontre des futures mères à chaque cri poussé pendant l’accouchement.

J'avais envoyé à mes amis anglophones le lien vers cet article paru dans le journal "Times of Swaziland" en avril dernier.

Pierre Chamand, de passage à la maison, a pris le temps de le traduire:

Un soldat conduit en état d'ivresse, frustré par l'absence de rapports sexuels .

Manzini - Un soldat ivre a déclaré au tribunal qu’il avait commis le délit de conduite en état d'ivresse après que sa femme ait refusée d’avoir des relations sexuelles avec lui.

Sisifo Dlamini (33 ans) de Ngwane Park, employé de la Umbutfo Swaziland Defence Force et originaire de Mdzimba, a dit ceci lors de sa déclaration à la barre jeudi.

Votre Honneur, ma femme a refusé d’avoir des relations sexuelles avec moi et j’étais tellement en colère que j’ai décidé d’aller au bar boire un verre avec l’espoir de trouver là bas une femme à aimer.

Quand il s’est fait arrêter par la police, il a déclaré qu’il était en direction d’un endroit secret avec une femme qu’il avait accostée au bar. Le juge Dumisa Mazibuko l’a félicité de ne pas avoir tenté de violer sa femme parce qu’il aurait eu une plus forte amende que pour une conduite en état d’ivresse.

(La juge) Mazibuko lui a aussi dit qu’il était mieux de partir et de payer une prostituée que de violer. « Si vous avez l’argent, partez et payez au lieu de violer », a-t-il dit.

Dlamini était face à deux chefs d’accusations. Dans le premier chef d’accusation, il était poursuivi pour conduite en état d’ivresse [...] avec un taux d’alcoolémie de 0,99mg/l, ce qui est bien au dessus de la limite légale de 0,38mg/l.

Dans le second chef d’accusation, il a été accusé d’avoir stoppé le dit véhicule sur la voie publique, et donc d’empêcher les autres automobilistes de circuler.

Dlamini, qui a préféré assurer sa propre défense, plaida coupable au chef d’accusation n°1 et non coupable au chef d’accusation n°2.

“Je ne me suis jamais arrêté au milieu de la route mais j’avais mis le clignotant pour indiquer que j’allais tourner ».

La tribunal l’a déclaré coupable du chef d’accusation n°1 mais l’a acquitté concernant le chef d’accusation n°2

Le condamné a demandé la clémence du tribunal parce que c’est sa première condamnation et qu'il a la charge d’une femme et de deux enfants.

Le tribunal lui a conseillé de prendre une seconde femme après qu’il ait déclaré qu’il avait épousé sa femme selon la tradition.

« La loi vous autorise à avoir plus d’une femme » a déclaré le juge Mazibuko.

L’accusé est d’accord avec le tribunal. « Après ce qu’il vient de m’arriver, je vais songer à prendre une seconde femme.

Il a été condamné à deux ans de prison ou 2000 lilangeni (~200 €).

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 08:36

Le vieux lion aura déjoué tous les pronostics.

Si on nous avait dit, il y a un mois, que Nelson Mandela serait de ce monde le jour de ses 95 ans, nous ne l'aurions pas cru...

Je récupère actuellement les citations de Madiba qui me semblent les plus pertinentes. Beaucoup sont liées à son combat politique mais celle-ci a aussi une portée universelle:

« J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens apprennent à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire. Même aux pires moments de la prison, quand mes camarades et moi étions à bout, j’ai toujours aperçu une lueur d’humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me permettre de continuer. La bonté de l’homme est une flamme qu’on peut cacher mais qu’on ne peut jamais éteindre»

Une partie de cette citation est reprise dans la superbe bande annonce du film qui va sortir sur la vie de Mandela

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 09:30

Nos amis de l'étranger nous demandent comment le pays se prépare à la mort de Nelson Mandela.


C'est un moment difficile.

 

L'absence de respect, la récupération de cette icône -ou ce qu'il en reste- par ses proches et l'ANC rendent le moment encore plus difficile.

C'est Jacob Zuma qui se substitue à la famille et annonce à la presse que Nelson Mandela va mieux, qu'il réagit bien au traitement...

Ne parlons pas de cette vidéo indécente tournée en avril dernier suite à un énième séjour de Madiba à l'hôpital. Les images se passent de commentaires.

 

 

 

Alors, comme son ancien compagnon de prison à Robben Island, Andrew Mlangeni, l'a exprimé dans la presse: "il est temps de le laisser partir". "The family must release him so that God may have his own way with him... once the family releases him, the people of South Africa will follow".

 

Selon la culture traditionnelle sud-africaine, même les grands malades ne meurent pas tant que leurs familles ne les "libèrent" pas spirituellement. Ce n'est qu'à ce moment qu'ils peuvent partir en paix.

 "Siyakukhulula tata"

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 22:04

J'ai un petit faible pour Victoria Falls.

Certes, c'est un lieu très touristique, pas vraiment le coin d'Afrique où l'on pourrait se sentir seul au monde comme en Namibie ou au milieu du Karoo.

Mais l'endroit est intense et il a le pouvoir de marquer chacun de vos passages. Vos souvenirs sont plus vifs et quand on revient à Victoria Falls, c'est un retour dans le passé que l'on opère.

Ajoutez à cela cette ambiance particulière que l'on trouve seulement dans toutes ces contrées qui ont connu une certaine richesse -Madagascar, Cuba...- avant que le temps ne s'arrête.

 

Vic Falls-copie-2

Les vieilles maisons sont là pour témoigner d'une certaine douceur de vivre d'antant. Grandes parcelles, architectures vieillottes des années 50, 60,70. J'aime me promener dans ces lotissements à l'écart et tomber sur une vieille Morris Minor au fond d'un jardin.

 

Et puis Vic Falls, même avec ses touristes, c'est l'Afrique, les panneaux de propagande avant l'assemblée générale de l'Organisation Mondiale du Tourisme qui se tiendra dans la ville en août prochain, les éléphants aux portes de la ville quand ils ne s'invitent pas au centre, comme ce fut le cas la veille de mon arrivée...

 

 

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 11:50

Courriels inquiets d’amis. Mon blog aurait été piraté. Effectivement, on y trouve de la pub et des liens hypertextes sur certains mots des textes rédigés, liens renvoyant à des publicités.

Après renseignements, c’est le règlement. Pas d’articles pendant 45 jours sur mon modeste bloc et l’administrateur du site se donne le droit d’y mettre de la pub.

Pas vraiment le temps d’écrire en ce moment. Ce n’est pourtant pas l’envie qui manque.

Entre notre déplacement en France, l’actualité sud-africaine et les discussions avec les clients, il y aurait de quoi « réagir ».

 

Je suis actuellement dans le nord du pays avec un petit groupe d’élèves du Collège Jean D’Esme de La Réunion où j’ai passé 8 ans : 18 élèves  -14 garçons et 4 filles- de SEGPA (section d’enseignement général et professionnel adapté), adolescents de collège en grandes difficultés.

Hier soir, je dînais avec les accompagnateurs et je leur disais que j’étais agréablement surpris par les quatre filles, souriantes, curieuses pendant les visites.

Les anciens collègues me répondent qu’il aurait été difficile de venir avec les autres, dont deux sont actuellement enceintes.

Pour l’une d’entre elles, les services sociaux ont confirmé ce qui se disait dans le quartier, à savoir que c’est la mère qui a arrangé l’accouplement -il n’y a pas d’autres mots- pour que sa fille de 14 ans puisse avoir un enfant et obtenir « l’argent braguette », des allocations bien plus importantes pour une mère mineure que pour une mère majeure, plus de 1000 euros par mois.

Là-dessus s’ensuit une discussion sur l’évolution sociale à La Réunion. J’ai en face de moi trois enseignants « entre deux âges », avec assez d’années de métier pour pouvoir en parler et trop peu pour être définitivement aigris. Ils sont tous les trois d’accord pour dire que la crise des valeurs est plus sensible que jamais. La volonté de s’en sortir, la fierté d’avoir un travail… ne se perçoivent que rarement.

Intervient alors Jessica, qui accompagne aussi le groupe, Jessica qui est dans l’établissement depuis 18 ans et que j’ai donc très bien connue.

C’était une surveillante que les élèves surnommaient « Rambo ». Queue de cheval mais un beau visage à la Grace Jones, musclée mais sans un pet de graisse, footballeuse, elle était souvent, à elle seule, plus efficace que tous les surveillants réunis, capable de gérer en silence 150 élèves dans le réfectoire qui servait de permanence.

Jessica a su se rendre indispensable au collège. On a donc trouvé des moyens de la garder ensuite avec différents statuts précaires, « adulte relais »… avec, souvent, les mêmes tâches à assumer.

Aujourd’hui, dans l’établissement, les enseignants préfèrent dire à un élève turbulent « attention, je vais t’envoyer chez Jessica si tu continues» plutôt que de brandir la menace du CPE ou du Principal que plus personne ne craint.

Jessica dénonce le système. Elle a une voisine de son âge qui a treize enfants, dont certains posent problème à l’école et qui touche plus de 4 000 euros par mois d’allocations, ne paie que 10 euros de loyer mensuel pour un T6… alors qu’elle touche le SMIC et doit payer 450 euros de loyer pour un T1. Elle est écœurée par cette mentalité et confirme que c’est de pire en pire.

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